Les Formules dites Magiques ou Kabbalistiques

Parfois, on entend dire qu'une personne connaît une formule pour combattre les brûlures ou une formule pour arrêter les hémorragies. Il est délicat de se faire un point de vue sur ces pratiques pour la raison simple qu'elles ne sont, en général, pas transmissibles à l'entourage. En effet, pour les gens qui possèdent une de ces formules, la transmission ne se fait qu'à l'intérieur de leur famille et très souvent selon la règle suivante : du père à sa fille puis de la mère à son fils.

D'autres personnes, et ceci est assez généralement admis, ont des dons de guérison qu'ils utilisent apparemment sans l'appui d'aucune formule magique.

Dans son évolution, l'homme remonte, peu à peu, vers son niveau de conscience originel, l'état du Jardin d'Eden.

Après son voyage dans la matière, il retrouve cet état, libre et structuré. Cette remontée n'est pas subite et l'homme remonte par étape au cours de cette évolution. A chaque étape, les fonctions endormies de son Etre se réveillent et il peut alors commander à la Nature directement.

Cependant, il ne va pas faire des miracles en violant la Nature mais il va, petit à petit, avoir accès à des lois naturelles, d'un degré supérieur aux lois physiques de la matière, et c'est par l'application des lois de la Nature Supérieure qu'il obtiendra des résultats en ce monde.

Alors, direz-vous, à quoi sert la formule ? Eh bien, la formule donne momentanément à l'homme les facultés qui seront couramment les siennes, tôt ou tard, et il peut alors, pendant un instant, transcender naturellement les lois de la matière de notre monde.

Si on a l'occasion d'examiner les formules transmises par les familles les possédant, on s'aperçoit qu'il s'agit très souvent de phrases hébraïques de l'Ancien Testament d'où découle probablement le nom kabbalistique.

Pour connaître la réalité en ce domaine, il n'y a que la solution de l'expérience qui puisse nous apporter une réponse. Mais quelques précautions sont nécessaires, surtout s'il s'agit d'une formule d'application générale.

“L'Enchiridion”, recueil d'oraisons du pape Léon III, dit qu'avant usage, il faut recopier la formule de sa main et la porter ensuite sur soi. Nous ajouterons qu'il ne faut jamais désigner une solution précise lors de la demande. Il faut demander la solution qui convient au problème, guérison ou autre, mais en laissant au Moi Supérieur invoqué le choix de ce qui est, selon Lui, la sienne.

Si vous voulez essayer, voici une formule décodée et extraite de l'Enchiridion :

VAHOS + A NOSTRO + NOXIS + BAY + GLOY + APON + AGIA + AGIOS + HISCHIROS

(pause de quelques secondes)

AGLA + AGLA + AGLA.

Chaque signe + correspond à un signe de croix simple qui sera fait de la main droite, devant soi, vers l'extérieur, sans rien prononcer, de haut en bas et de gauche à droite (petits gestes de 15 à 20 cm).

Dans cette formule, il convient de prononcer toutes les terminaisons :

AY comme ail

OY comme oï

ON comme on'.

En outre, nous dirons : aguia, aguios et hiskiros.

AGLA est un notaricon dont le développement est : Ateh Gibor (prononcer gui) Le-Olam Adonaï.

Dans l'instant immédiat qui suit la prononciation de la formule, on s'assied, on médite et on se concentre sur le problème à traiter. Quelques secondes de concentration suffisent.

Bien sûr, cette formule n'est à utiliser que pour les problèmes sérieux et graves. Il convient d'avoir le sens et le sentiment du Sacré lors de son utilisation.

Précisons encore qu'il est bon, avant de l'utiliser, de bien méditer sur le problème et de savoir si, du point de vue de l'Invisible, l'intervention est positive.

Ne jamais utiliser cette formule pour des fins pratiques, matérielles, sauf si des conditions de la vie courante obstruent votre Chemin ésotérique.

Jean DUBUIS.

Nota :  C'est volontairement que le mot Kabbalistique n'a pas l'orthographe que nous utilisons habituellement.